Mohammed Ould Boah

Hichem Aboud affirme avoir été enlevé par un groupe mafieux au service d’Alger
Le journaliste algérien Hichem Aboud, porté disparu depuis jeudi dernier, est sain et sauf. Victime d’un enlèvement à Barcelone, il se trouve actuellement sous la protection des autorités sécuritaires espagnoles. Lors d’une brève apparition sur la chaîne de son confrère algérien en exil, Anouar Malek, il accuse directement le régime d’Alger.
Vives inquiétudes sur le sort du journaliste algérien Hichem Aboud, porté disparu depuis quatre jours
C’est l’inquiétude totale au sein de la famille et des proches de Hichem Aboud, qui craignent désormais le pire pour ce virulent opposant à la junte algérienne au pouvoir. Depuis quatre jours, tous ses téléphones sont mystérieusement éteints et il n’a donné aucun signe de vie. A-t-il été enlevé ou même assassiné par les services de renseignement algériens, qui le traquent et le menacent de mort depuis plusieurs années?
Selon un média italien, l’Algérie préparerait une guerre de «haute intensité» contre le Maroc
Frustré par ses défaites diplomatiques en série face au Maroc, matérialisées par le vaste soutien international à la marocanité du Sahara, le régime d’Alger semble aujourd’hui en prise avec des tentations hystériques, voire suicidaires. Selon le quotidien italien en ligne, «Notizie Geopolitiche», l’Algérie a envoyé des troupes à Tindouf, à quelques encablures de la frontière avec le Maroc.
Arrêt de la CJUE: l’Algérie invente une monstruosité en convoquant un collectif d’ambassadeurs de l’UE
C’est une première dans les annales de la pratique diplomatique. Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs des pays de l’Union européenne qui ont déclaré s’en tenir à leur partenariat stratégique avec le Maroc, après la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) relative aux accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture.
Les lamentations de «l’énergumène diplomatique» algérien suite à la décision de la CJUE sur les accords Maroc-UE
Alors qu’elle croyait avoir remporté une victoire diplomatique, suite à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) relative aux accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture, l’Algérie a rapidement déchanté après le rejet immédiat et quasi unanime de cette décision par les pays et institutions mêmes de l’UE. Dans un discours prononcé mardi, Ahmed Attaf, chef de la diplomatie algérienne, s’est attaqué aux pays de l’UE, auxquels il reproche de s’en tenir fermement à leur partenariat stratégique avec le Maroc, au détriment de la première cause nationale en Algérie: le Sahara atlantique.
Algérie: «Tebboune 2» reprend les bavardages stériles de son premier mandat en y ajoutant une inquiétante frustration
Un mois après avoir été prolongé de cinq nouvelles années à El Mouradia, sans l’assentiment de 90% des électeurs algériens, Abdelmadjid Tebboune se rappelle au mauvais souvenir de ses compatriotes à travers un nouveau bavardage, diffusé samedi soir par la télévision publique algérienne. Frustré et traumatisé par les déconvenues aussi bien à l’international qu’à l’intérieur, il a occulté les graves problèmes que traverse actuellement l’Algérie, comme les ravages de la malaria dans le sud du pays, la chute vertigineuse de la monnaie locale par rapport aux devises étrangères et la hausse des prix des produits de première nécessité.
Algérie: des experts de l’ONU attestent de la légitimité du Hirak et exigent la libération de ses militants et sympathisants
En prévision de l’appel introduit auprès du Conseil judiciaire d’Alger (Cour d’appel), et qui devait être examiné le mercredi 2 octobre, un groupe d’experts de l’ONU a exigé, lundi dernier, la libération immédiate de Djamila Bentouis, condamnée à deux ans de prison pour avoir mis son talent de poétesse-interprète au service du Hirak populaire. En filigrane de cette demande d’annulation d’une condamnation se dessine l’exigence de la libération de tous les détenus d’opinion actuellement incarcérés en Algérie, en vertu de lois violant les conventions internationales relatives à la liberté d’expression.
Giflé par le Mali à la tribune de l’ONU, le régime d’Alger se fait tout petit
Lundi 30 septembre, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a réagi à la claque retentissante reçue par son pays, deux jours plus tôt, du haut de la tribune de la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU. Le chef de la délégation malienne a saisi cette session onusienne pour se plaindre, devant la communauté internationale, des ingérences flagrantes de l’Algérie, qui sert le «gîte et le couvert aux terroristes» pour déstabiliser le Mali, où elle se comporte comme s’il s’agissait d’une «wilaya algérienne».
La malaria tue dans le sud de l’Algérie, dans l’indifférence du régime
Comme à son habitude, le régime d’Alger a attendu que les deux épidémies de malaria et de diphtérie qui sévissent actuellement dans le sud du pays tuent des centaines de victimes pour réagir. Pourtant, les premiers décès causés par ces maladies hautement infectieuses ont été signalés il y a plusieurs semaines.
Le régime algérien panique après la vague d’explosions de bipeurs visant ses alliés du Hezbollah et met à mort un journal local
La nervosité post-électorale du régime algérien se manifeste avec frénésie à travers des autoflagellations en cascade. Cette fois-ci, c’est un quotidien local, très proche du pouvoir, qui est mis à mort par le ministère algérien de la Communication. La lourde sanction est tombée quelques heures seulement après que ce média a publié une information dans le sillage de la série d’explosions de bipeurs et de talkiewalkies piégés intervenue au Liban, et selon laquelle une menace d’assassinat ciblerait Tebboune par «l’axe du mal», nommément Israël, la France, les Émirats et le Maroc!