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À moins de trois jours de la clôture, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou bat son plein. Avec plus de 30 pays participants, environ 4000 exposants et 50 acheteurs professionnels, les artisans espèrent faire de meilleures affaires que les années précédentes.

À quelques jours de l’inauguration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), l’effervescence est palpable chez les communautés des artisans de la capitale.

Ouagadougou connaît des délestages sans précédent depuis le début de la canicule, malgré les fortes pluies de ces dernières semaines.

Pourquoi les Ouagalais boudent-ils les transports collectifs réputés ailleurs économiquement plus intéressants?

À Ouagadougou, les étals d’occasion ont poussé un peu partout ces dernières années. Pneus, véhicules, meubles, ustensiles, vêtements, etc. sont exposés aux abords des voies. Le commerce prend de l’ampleur.

La pastèque, en raison de sa fraicheur et de ses nombreux bienfaits, est très demandée par les Ouagalais. Toutefois, ce fruit bien qu’abondant, coûte de plus en plus cher.

Si les vacances sont propices aux voyages ou à l’apprentissage professionnel, nombreux sont les Burkinabè qui préfèrent passer du bon temps en pleine nature. Et les espaces verts aux environs de Ouagadougou figurent parmi les destinations favorites.

La saison pluvieuse est synonyme de voies d’accès impraticables menant aux quartiers périphériques. Les Ouagalais doivent également faire face à la prolifération de moustiques, vecteurs du paludisme. Immersion dans les eaux pluviales à Nagrin, un quartier de la capitale burkinabè.

Tabaski (Aïd al-Kébir), célébrée le 28 juin, est l’une des fêtes religieuses les plus importantes pour la communauté musulmane du Burkina. Mais cette année, les préparatifs se déroulent dans un contexte difficile et cela ne fait pas un pli: les couturiers de Ouagadougou, habitués à faire de bonnes recettes en cette période, ressentent la crise sécuritaire peser sur leur activité.