Tous les articles correspondant à #monarchie

Sahara marocain: une souveraineté intraduisible
En 1975, la Cour internationale de justice a reconnu l’existence de liens entre le territoire et le Maroc, sans pour autant leur donner pleine portée souveraine. Une hésitation qui révèle moins une absence de preuves qu’un biais méthodologique: juger une forme de souveraineté plurielle et relationnelle avec des critères exclusivement eurocentrés. Là où le Maroc invoque la bay‘a comme socle de légitimité, le droit international peine à traduire une tradition politique qui échappe à ses grilles de lecture. Décryptage de Abderrahman Boukhaffa, chercheur et auteur marocain résidant à Ottawa, au Canada.
Le Maroc mérite mieux qu’un récit paresseux!
Jamal Belahrach, militant du Maroc en mouvement, réagit à la série d’articles à charge du quotidien français «Le Monde» contre le roi Mohammed VI. Il pointe un doigt accusateur sur un récit tendancieux, obéissant au prisme d’une certaine gauche française épidémiquement hostile à la monarchie et note à juste titre que «le Maroc n’a pas besoin d’être sauvé. Il a besoin d’être respecté».
Tribune. Le Maroc ou l’aveuglement volontaire d’un regard parisien
Mohamed Abdi, expert en politiques publiques, réagit dans cette tribune pour Le360 à un article, intitulé «Au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI» publié le 24 août dans le quotidien français Le Monde. Ce journal, qui nous a habitués à des feuilletons d’été hostiles à la Monarchie, produit cette fois un condensé de fantasmes sur des intrigues qui appartiennent davantage au registre des séries comme «Game of Thrones» qu’à l’exercice journalistique reposant sur des faits.
Tribune. Les derniers croyants: mémoire, mirage et promesses trahies de la Révolution algérienne
Ancien ministre et analyste politique, Lahcen Haddad explore la persistance d’un mythe: celui d’une Révolution algérienne érigée en idéal par une certaine gauche européenne, qui refuse d’admettre son naufrage et projette sur le Maroc ses désillusions et ses angoisses idéologiques.
Trump et le retour des rois
Le président américain a annoncé sa volonté de briguer un troisième mandat présidentiel, démarche pourtant interdite par la Constitution des États­-Unis d’Amérique. Ce qu’on peut prendre pour une énième provocation correspondrait plutôt à une nouvelle vision de la politique visant à remplacer la démocratie par un système monarchique.