Ainsi donc le Maroc ne lâche pas prise et veut à tout prix organiser sa Coupe du monde. Les échecs de 1994, 1998, 2006, et 2010 n’ont pas eu raison de notre détermination à se "payer" cette Coupe. Le cap est fixé : décrocher l’organisation du Mondial 2026.Al Mountakhab révèle à sa Une que le Maroc se porte candidat pour abriter cette édition. Selon les sources du journal sportif, il est probablement question de déposer une candidature pour l’organisation du Mondial des moins de 20 ans. Une occasion pour faire valoir le savoir faire marocain en matière d’organisation des événements sportifs de grande envergure, estime le journal.
Une Coupe à quel prix ?
Dans le contexte actuel, l’annonce de la candidature du Maroc d’abriter la Coupe du monde de 2026 mérite que l’on s’y attarde, surtout que la Fédération de football exerce toujours dans "l’illégalité", selon les observateurs du champ sportif. Force est de constater que la FRMF n’a pas tenu son assemblée générale depuis l’élection de Ali Fassi Fihri à sa tête en 1999. Assabah précise que Fassi Fihri n’arrive toujours pas à fixer une date pour la tenue de cette assemblée. Toujours selon le quotidien, tout porte à croire la fédération n’est pas prête à la tenir de sitôt. Les arguments ne manquent pas pour justifier cet éternel report pour ne citer que la fin de la saison footballistique ou encore les engagements des membres du bureau fédéral dans le cadre de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2015 qui aura lieu au Maroc.
Si ce dépôt de candidature pour abriter la Coupe du monde se confirme, le Maroc a 20 ans pour préparer le terrain et véhiculer l’image d’une grande nation footballistique. Au delà des infrastructures et de l’expertise organisationnelle, cela commence par la bonne gouvernance des instances sportives.