Dans son édition du 18 décembre, Akhbar Alyaoum titre sur «une colère royale» au sujet de l’affaire de la pelouse du Complexe Moulay Abdellah de Rabat. Selon la publication, le monarque suit en effet de très près la tournure des événements depuis les Emirats Arabes Unis et le général Hosni Benslimane entre en ligne pour l'enquête qui décortique tous les éléments de ce dossier. Al Massae complète le sujet en évoquant l’audition prochaine de Karim Akkari, secrétaire général du Ministère de la jeunesse et des sports pour répondre des dysfonctionnements apparus lors de la rencontre Cruz Azul - Western Sydney Wanderers (3-1) comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde des clubs. S’il devait être jugé coupable, Akkari devrait passer devant un conseil ministériel, puisqu’il a été affecté par un Dahir, ajoute le quotidien arabophone. Plus loin, Al Massae cite des sources indiquant que le sable utilisé pour stabiliser le gazon rbati, aurait été volé sur une des plages de la région.
L’Opinion s’est également intéressé au sujet. L'article du porte-voix du Parti de l'Istiqlal parle d'un «désastre communicationnel pour une bouffonnerie à 220 millions de dirhams». Le journal francophone se désole que l’apparence prenne le dessus sur les faits réels, et rappelle que la finale de la Coupe du trône entre le Fath de Rabat et la Renaissance Berkane avait montré le piteux état de la pelouse. Raison de plus pour les «adversaires» du Maroc de revenir sur la «capacité du pays à organiser la Coupe d’Afrique des Nations». Dans ce cas, l’image ne fait pas tout, les bases doivent être solides, et malgré 220 millions dirhams d’investissement, le Complexe Moulay Abdellah ne possède pas encore le standing d’un grand stade.