La Confédération africaine de football (CAF) a refusé la demande formulée par le Maroc pour le report de la Coupe d'Afrique des Nations, prévue à partir du 17 janvier prochain. Un report souhaité en raison du virus Ebola. Elle a accordé au royaume cinq jours pour émettre un avis clair. Ces décisions, annoncées à l'issue de la réunion de la délégation de la CAF conduite par Issa Hayatou et le comité d'organisation marocain, suscite l'intérêt de tous les quotidiens à paraître ce mardi 4 novembre.
Pour Akhbar Al Yaoum, "le verdict est tombé": la CAF tient à ce que la CAN 2015 soit organisée au Maroc, comme prévu, durant la période allant du 17 janvier au 8 février, même si des propositions émanant d'autres pays, pour accueillir l'événement, sont étudiées par le bureau exécutif de la confédération. Ennass écrit que la CAF "a mis le Maroc dans l'embarras" en n'accordant que cinq jours aux responsables marocains pour exprimer une position claire quant à cette décision que Issa Hayatou vient d'annoncer à Rabat. La confédération tiendra une réunion le 11 novembre pour trancher définitivement sur la question.
Cette prochaine réunion de la CAF, prévue en Egypte, sera consacrée au vote de l'une de ces trois décisions: l'organisation de la CAN durant la période décidée intialement, le choix d'un autre pays pour l'abriter, ou l'annulation de ce grand meeting sportif, affirme Al Ahdath Al Maghribya. Assabah, de son coté, fait savoir que la décision de la Confédération a été motivée par le fait qu'aucun cas d'Ebola n'a été enregistré au Maroc, mais surtout par les contraintes liées à ses engagements envers les sponsors et les médias, notamment la retransmission télévisée.
La balle est maintenant dans le camp des autorités marocaines, qui doivent trancher dans les cinq jours qui viennent: organiser la Coupe d’Afrique comme cela a été prévu initialement, ou renoncer à l'organisation de l'événement en s'exposant à un risque de sanctions. Tel est le dilemme.




