Les scandales de corruption ne cessent de se multiplier à la FIFA. Nouvel exemple ce dimanche avec les révélations par la justice suisse de 81 cas suspects dans le cadre des votes pour les attributions des Mondiaux 2018 en Russie et 2022 au Qatar. Pourtant, le 17 juin dernier, le procureur général de la Confédération, Michael Lauber, avait annoncé "seulement" 53 cas suspects dans cette affaire."Le bureau du procureur général (MPC) a reçu en date d'aujourd'hui le signalement de 81 cas suspects à travers le bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS). Tous les signalements sont liés à l'enquête du MPC sur l'attribution des Coupes du Monde de football 2018 et 2022", a indiqué à l'AFP un porte-parole du procureur, André Marty, sans pour autant révéler les montants déjà bloqués par la justice dans cette affaire.La loi anti-blanchiment en vigueur en Suisse oblige les banques à signaler au MROS les comptes soupçonnés de servir à blanchir de l'argent. Ces cas sont ensuite examinés par le MROS et transmis au ministère public de la Confédération (MPC, procureur).
En plus de l'enquête menée par la justice suisse, la justice américaine a inculpé 14 dirigeants et partenaires de la FIFA, dans une vaste affaire de corruption remontant jusqu'aux années 1990. La forte secousse a poussé le président de l'institution, Joseph Blatter, à démissionner quatre jours après sa réélection.