«Ma visite au Sahara n’est pas la première du genre. C’est une région qui m’est très chère. J'y ai souvent participé à des campagnes médicales avec des amis et collègues, aussi bien marocains qu’étrangers.»
Fatima-Zahra El Basraoui se réjouit de ses multiples visites dans nos provinces sahariennes et de l’essor qu’elles connaissent. Ce développement lui donne du baume au cœur, comme elle le déclare elle-même.
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Mais cette fois, en plus de lui l'occasion de renouer les liens avec des habitants accueillants et attachés à la mère patrie, son périple avait un autre objectif, et un goût particulier.
«En compagnie d’une amie, nous avons visité le passage d’El Guerguerat pour saluer nos valeureux soldats des Forces armées royales et des autres corps. Grâce à Dieu, ce passage est sécurisé et la circulation est fluide et normale», nous déclare-t-elle.
La longue distance qui sépare la ville d’Oujda, où elle réside, de Dakhla et Laâyoune ne la décourage pas d’effectuer des allers-retours afin de s’enquérir de l’état des lieux, en bonne citoyenne dévouée à son pays.
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«Ce qui fait particulièrement plaisir est que nous avons rencontré de nombreux compatriotes venus des quatre coins du Royaume, dont des ministres, des politiques et de simples particuliers. Certains ont même parcouru des dizaines, voire des centaines de kilomètres, parfois à pied, pour se rendre nos provinces sahariennes», ajoute-t-elle, émue.
De son périple, Fatima-Zahra El Basraoui dit en avoir tiré beaucoup d’enseignements. Elle constate notamment l’attachement des Marocains à leur intégrité territoriale. Elle lance un appel vibrant aux jeunes, les incitant à se rendre régulièrement au Sahara, et aux investisseurs pour qu'ils accordent plus d’intérêt à la région.
Aussi cette jeune suggère-t-elle le lancement d'une liaison aérienne entre l'Oriental et le Sud du Royaume. «Cela encourage[ra] sans doute nos concitoyens du Sud à se rendre souvent dans l’Oriental où ils sont les bienvenus», souligne-t-elle.
