Vidéo. Reconstitution du stock de sang au Maroc: les FAR à la rescousse

Opération de don du sang à l'Ecole royale du matériel de Ben Slimane, le 6 mai 2021. 

Opération de don du sang à l'Ecole royale du matériel de Ben Slimane, le 6 mai 2021.  . Le360 (photomontage)

Les Forces armées royales organisent une campagne de don du sang afin de pallier le manque enregistré en donateurs en cette période de pandémie et de ramadan. Un geste citoyen et une belle marque de patriotisme. Reportage à l’Ecole royale du matériel de Benslimane.

Le 07/05/2021 à 16h46

Jeudi 6 mai, 22 heures, Ecole royale du matériel de Ben Slimane, relevant des Forces armées royales (FAR). Le calme est de rigueur, de même que l’ordre et la discipline.

C’est dans cette ambiance qu’une centaine d’officiers, sous-officiers et hommes de troupes de cette école ont volontairement pris part à la campagne de don de sang organisée par les FAR. Une manière de combler le grand manque enregistré ces derniers jours en cet élément essentiel pour de nombreux patients, dans des cas d’urgence.

S’il est normalement établi à 7 jours en moyenne, le stock national en sang n’est plus que 3 jours. Il y a donc urgence, c’est donc ce qui explique la mobilisation des FAR.

«Cette initiative est menée sur instruction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'Etat-Major général des FAR et ce, au profit de Centre national de transfusion sanguine. Le but est de contribuer à reconstituer le stock national en sang. Covid-19 oblige, toutes les mesures sanitaires nécessaires ont été prises et sont scrupuleusement respectées, que ce soit la distanciation, le port du masque ou la désinfection», déclare Meryem Lamsebbel, médecin-chef à l’Ecole royale du matériel.

Le besoin actuellement est conséquent. «D’autant que pendant le mois sacré, le nombre de donateurs a tendance à baisser. Des initiatives telles que celles des Forces armées ne permettent de combler le déficit. Le tout, en veillant à la santé des volontaires, puisque ces derniers subissent des examens médicaux tant avant qu’après l’opération de don du sang», explique Abdelkrim Kilani, du Centre national de transfusion sanguine.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Ayoub Laassiri
Le 07/05/2021 à 16h46