Ce report intervient trois semaines après la réclusion de l’accusé à la prison locale de Bourkayez, dans la périphérie de Fès.
Naoufal Chabat est poursuivi par le ministère public pour «ivresse sur la voie publique», «conduite en état d’ébriété» et «outrage à un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions». L'inculpé aurait fait preuve de désobéissance lorsque les documents de son véhicule lui ont été demandés. Le ministère public avait ordonné son placement en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
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«Nous considérons qu’il y a des contradictions en ce qui concerne les preuves du délit. Il y a un policier [qui est la] victime, et un policier témoin [des faits reprochés à Naoufal Chabat, Ndlr]. Ce policier témoin était présent durant [son] arrestation. Donc au cours de notre plaidoirie, nous avons émis le doute selon lequel il s’agirait d’un témoignage de complaisance au profit du policier victime», a expliqué Me Mostapha Moukhliss, l’avocat de Naoufal Chabat, dans une déclaration pour Le360.
Selon cet homme de loi, «nous avons également prouvé qu’il n’y avait ni violence ni malveillance».
Me Mostapha Mokhliss a également réclamé un jugement en état de liberté pour Naoufal Chabat. «Lors des précédentes audiences, nous avons rappelé que le ministère public avait préconisé de réduire au maximum les détentions provisoires. Partant de là, nous avons souhaité qu’il soit jugé en état de liberté».