Une source proche du dossier a indiqué pour Le360 que le report de la séance d'aujourd'hui est due à l'absence du témoin principal dans l'affaire, un officier de police, qui était présent au moment où l'accusé aurait insulté le policier de la circulation, au niveau de l'un des ronds-points de la ville nouvelle de Fès.
Cette même source a ajouté que le tribunal a fixé la date du 15 décembre pour la tenue du prochain procès du fils de Hamid Chabat, afin d’écouter le témoignage de l’officier devant le tribunal.
La même source a indiqué que l'équipe de défense de l'accusé a demandé la mise en liberté provisoire de ce dernier, compte tenu de la disponibilité des garanties de présence, et de l’exercice de sa fonction à la tête de la commune rurale de Brarha, dans la province de Taza. Cette demande a été rejetée par le ministère public qui l’a considérée comme «atteinte au principe de l'égalité des citoyens devant la loi».
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D’après notre interlocuteur, Naoufal Chabat fait aujourd’hui l’objet de poursuites pour «conduite en état d’ivresse, refus d’obtempérer et outrage à un fonctionnaire public lors de l’exercice de ses fonctions».
L’accusé, après avoir commis une infraction au code de la route, avait été interpellé par des agents de la police chargés de la circulation, mais aurait refusé d'obtempérer avant de prononcer des insultes et des injures à l’encontre de l’agent de police en question. Ce dernier a alerté les autorités, et une enquête a été ouverte, sous la supervision du parquet compétent, qui a ordonné le placement de l’accusé en garde à vue, a précisé notre source.