"Cette baisse du nombre des victimes, blessés et morts confondus, est due aux efforts de sensibilisation qui ont été déployés sur les risques mortels de la route et à l'impact de la pandémie de la Covid-19, celle-ci ayant contribué à diminuer la circulation des personnes et des véhicules durant les restrictions", a affirmé Benacer Boulaajoul, directeur de l'Agence nationale de la sécurité routière dans un entretien avec Le360.
Parallèlement à cette célébration, il faut noter que le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani présidera ce jeudi, les travaux annuels du Comité interministériel chargé de la sécurité routière. Cette réunion, à laquelle prendront part plusieurs ministres, sera l'occasion d'établir un bilan d'étape sur la stratégie de prévention à l'horizon 2026. Ce programme vise à atteindre une réduction de 50% du nombre des décès occasionnés par les accidents de la circulation.
Selon Bernacer Boulaajol, l'année de la Covid-19 en 2020 a aidé à "la diminution de 31% du flux de la circulation routière". En 2019, a-t-il affirmé, le Maroc a enregistré une baisse de 3% du nombre des morts (on est loin du record de 4222 morts enregistré en 2011).
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Depuis lors, les efforts entrepris ont donné leurs résultats et ont permis de réaliser une baisse de 800 morts. Et ce, malgré "l'augmentation du parc automobiles (passant de 3 à 5 millions de véhicules), le relèvement du flux de la circulation de 50%, la hausse du nombre des habitants" ainsi que "la construction de nouvelles routes".
"Maintenant, il faut accélérer le rythme des efforts pour diminuer davantage le nombre des accidents et des victimes de la route", a conclu Benacer Boulaajoul.
