Le feu qui s’est déclaré le samedi 12 septembre continue de ravager la forêt de Ain Lahcen. Les vents forts renforcent l’intensité et la propagation des flammes et la densité de la forêt rend le terrain difficile d’accès aux agents de la protection civile.
Ce dimanche, les flammes continuent de ravager les arbres de la forêt et se propagent en direction de la zone sud de la région de Ouadras.
«Il y a eu plusieurs départs d’incendie pendant la saison estivale mais cette fois-ci, le feu a pris. C'est à cause des vents forts qui frappent actuellement la région et la densité de la forêt. Les pompiers n’ont pas encore trouvé le moyen d'accéder à l’intérieur de la forêt pour maîtriser l’incendie», confie Fayçal Benhssini, un habitant de la région.
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Ces dernières années, il y a eu de nombreux feux de forêt dans la région, et leur origine reste inconnue, ajoute-t-il.
Avec ces incendies à répétition, la flore (et la faune) sont en danger, alors que Ain Lahcen abrite une grande diversité d’arbres et d'arbustes.
«La forêt est principalement composée de pins d’Alep et de chênes, mais il y a aussi une grande diversité d’arbustes et de plantes aromatiques», précise Fayçal Benhssini.
Des dizaines d’agents de la Protection civile, de la Gendarmerie royale, des agents des Forces auxiliaires ainsi que les autorités locales sont actuellement déployés et continuent de lutter contre les flammes.
L’an dernier, un incendie d'une ampleur similaire avait emporté 40 hectares de forêt dans cette région, en proie à de fortes rafales de vent, dont le Sirocco, ou Chergui, ce vent chaud qui vient du Sahara.