Dans la capitale spirituelle du Royaume, l’activité commerciale reprend petit à petit son cours normal. Le mois de ramadan et l’instauration du couvre-feu sanitaire avaient été ressentis comme un coup dur pour les marchands, acculés, ou presque, à un chômage conjoncturel.
Mais l’après-ramadan s’annonce sous de bons auspices. C’est ce dont se réjouit Mohamed, un commerçant de la médina de Fès. La fin du "ramadan a été porteuse de bienfaits pour notre commerce. Les gens ont commencé à affluer nombreux pour se procurer les habits traditionnels, particulièrement ceux des enfants, qui ont toujours la cote".
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Pour autant, notre interlocuteur regrette le manque de visiteurs d’autres villes à cause des restrictions imposées pour les déplacements. "Nous n’avons pratiquement pas vu de touristes marocains et devons donc nous contenter avec des clients de la ville", ajoute-t-il.
Ses collègues, interviewés par Le360, abondent dans le même sens. Et tout en se réjouissant d’une reprise plutôt importante comparativement à l’année précédente, Haj Ayyad espère un assouplissement de l’état d’urgence et des restrictions pour les déplacements inter-villes, pour que la reprise soit pérenne.
