L'occupation illégale du domaine public à Casablanca, comme dans toutes les villes du royaume, est un mal qui reste en travers de la gorge de bien des concitoyens.
Imaginez. Vous êtes en balade avec un ami ou un membre de la famille ou tout seul, et que vous êtes acculé à faire le grand tour pour continuer votre chemin. Tout simplement parce que le chemin censé être celui du public est truffé de chaises sur lesquelles sont assis paisiblement des clients de cafés.
La faute, bien évidemment, aux autorités qui ont laissé faire; qui ont négligé d'accorder un intérêt à ce phénomène, parce que c'en est un (un de plus, regrette-t-on amèrement), en vue d’y mettre fin.
Jeudi, de nombreux citoyens ont poussé un ouf de soulagement après que les autorités ont procédé à la libération de domaines publics illégalement occupés par des propriétaires de cafés au célèbre quartier 2 Mars. Des bulldozers ont en effet déraciné des espaces dépassant le 1 mètre permis par la loi. Et ont sanctionné les fauteurs, des proprios avides de gain.
Cette opération a été saluée par les habitants du quartier 2 Mars. D'autres citoyens casablancais espèrent qu'elle s'étendra à toute la ville blanche dont le centre est devenu presque invivable à cause de l'anarchie qui y règne.
Vivement ce coup de balais!