Il y a des réflexes qui ont la peau dure et des gens qui résistent au changement. Au temps des campagnes 2.0, des partis politiques recourent toujours à l’impression de tracts, flyers, voire des bâches en papier pour inciter les électeurs à leur accorder leurs voix. C’est le cas à Tanger où les professionnels de l’impression comptent sur l’actuelle campagne électorale pour redresser la barre.
«Ce n’est pas la même activité qu’auparavant, mais cela nous aide à atténuer les effets de la crise qui dure depuis près de deux ans», explique un professionnel de l’impression. «Une rumeur qui a circulé et qui disait que les tracts étaient interdits par les autorités ne nous a pas rendu service non plus», ajoute notre interlocuteur
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N’empêche, et sans disposer de statistiques exactes, la migration des partis vers les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) a assurément été pour beaucoup dans la régression du recours aux supports papier. Et si cela n’arrange pas les professionnels du secteur de l’impression et autres marchands de papier ou d’encre, cela aura sûrement le mérite de diminuer la pollution des rues en morceaux de papier de toutes les couleurs et de tous les formats.