Cinq personnes au total comparaissent devant la Justice dans le cadre de cette affaire. Hajar Raissouni, journaliste, est accusée d’avortement clandestin mais aussi de relations sexuelles extraconjugales. A elle, s’ajoutent son compagnon, un ressortissant soudanais, un médecin, un infirmier et une secrétaire.
Entamé ce lundi, le procès a été reporté au lundi 16 septembre prochain. Hajar Raïssouni et les autres personens mises en cause dans le cadre de cette affaire comparaissent en état de détention.
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Rappelons que le Conseil national des droits de l'Homme s'est saisi de cette affaire et pris fait et cause pour Raïssouni et son partenaire. "En espérant que la mise en liberté de Hajar Raissouni et de son partenaire pourra se faire de manière prompte, le CNDH s’attend à ce que les débats et les expressions publiques puissent constituer un tournant mettant fin à l’hésitation des acteurs politiques quant à l’harmonisation du cadre législatif avec les dispositions de la Constitution et les instruments internationaux ratifiés par le Maroc et l’adaptation de ce cadre avec les pratiques sociétales", souligne un communiqué du CNDH, rendu public ce lundi.
Le CNDH a en outre indiqué avoir désigné un représentant pour l’observation du procès de Hajar Raissouni, de Refaat Amin et de toutes les personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire.
La Cour délibère sur la possibilité d'accorder la liberté provisoire à la journaliste.
Le procès a mobilisé lundi quelques centaines de personnes devant le tribunal de Rabat avant l'ouverture de l'audience.