Dans la région de Tanger, comme ailleurs au Maroc là où on la trouve, cette plante est appelée «Eddad». Il s’agit du chardon à glu ou Atractylis gummifera.
Le mercredi 30 septembre, une fillette, de moins de six ans, a eu le malheur d’en consommer. Elle a rendu l’âme le lendemain 1er octobre aux urgences de l’hôpital de la ville. Son frère de 10 ans a subi le même sort, un jour auparavant et pour les mêmes raisons.
Dans le quartier de Benkirane où ils vivaient, six autres enfants ont été admis aux urgences pour avoir goûté à la même plante, célèbre pour sa saveur sucrée, mais hautement mortelle.
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«Les enfants de ce quartier n’ont pas d’espaces pour jouer et se débrouillent avec les moyens du bord pour occuper leur temps quitte à risquer leur vie», s’indigne un jeune du quartier face à un décor de désolation: des eaux usées en surface et des dépotoirs un peu partout.
Le chardon à glu est utilisé en médecine traditionnelle pour soigner certains maux ou malaises. Mais il n’est nullement conseillé d’en faire un aliment ou un ingrédient entrant dans la composition d’un mets.