La CDT a appelé le gouvernement à communiquer davantage avec les citoyens sur la situation épidémiologique et à leur donner plus de détails sur la stratégie de vaccination.
Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week-end, que le syndicat réclame la gratuité de la vaccination anti-Covid tout en priorisant les personnels de santé et les travailleurs des autres secteurs de production et des services. La centrale syndicale a, par ailleurs, appelé le ministère de la Santé à fournir, en quantités suffisantes, les tests de dépistage et à mettre fin à la cupidité des laboratoires d’analyse et leur exploitation des besoins vitaux des citoyens.
Dans le même ordre d’idée, la CDT a dénoncé le comportement, tout aussi mercantile, de certaines cliniques privées, avec les citoyens atteints du coronavirus. Des agissements, ajoute la même source, qui prouvent que le secteur privé ne jouera aucun rôle dans la préservation de la santé des citoyens car son seul souci demeure le cumul des gains.
Selon la CDT, la responsabilité de l’aggravation de la situation épidémiologique incombe au gouvernement, qui avait promis de mettre à la disposition de la population les lits de réanimation et les respirateurs nécessaires. Mais il s’est avéré, ajoute la même source, que le système de santé national était délabré et que le discours pompeux était destiné à la seule consommation médiatique
Le quotidien Al Massae rapporte que lors d’une réunion à distance, la CDT avait évoqué l’évolution de la pandémie à l’échelle nationale et internationale. Les syndicalistes ont constaté, avec inquiétude, l’augmentation du nombre de contaminations et de décès à travers tout le royaume ainsi que la saturation des lits de réanimation. Sans oublier, ajoutent-ils, que la classe ouvrière et de larges catégories de la population continuent à subir les graves répercussions économiques et sociales de la pandémie.
Dans un autre contexte, la CDT a réitéré son refus de toucher aux salaires des travailleurs et aux pensions des retraités au nom, dit-elle, de ce qu’on appelle la taxe de solidarité. Sur le plan politique, la centrale syndicale a condamné les provocations des séparatistes à Guergarate, tout en rappelant que la responsabilité de la liberté de circulation des personnes et du transport des marchandises incombe à la Minurso.