C’est une affaire qui risque de faire grand bruit. Dans son édition de ce week-end (20-21 juin), Assabah relate les détails de cette affaire d’escroquerie. L’on apprend ainsi que la police judiciaire de Bejaâd mène une enquête sur une affaire de corruption, suite à la plainte d’un promoteur immobilier déposée au Parquet général du tribunal de première instance de la ville. Le plaignant accuse ouvertement une conseillère au sein du cabinet du ministre Moubdii de lui avoir extorqué 100.00 dirhams, prétendant qu’elle pourrait l’aider à ouvrir un centre commercial à Bejaâd, ville dont la mise en cause est originaire.
«Dans sa déposition, le promoteur a dévoilé de nombreux secrets, surtout en dévoilant les détails de ses rencontres avec la conseillère de Moubdii et le fiancé de cette dernière, un cadre au Palais royal, qui lui ont promis d’intercéder en sa faveur pour obtenir le plus tôt possible une licence afin d'ouvrir son centre commercial», rapporte le quotidien arabophone.
Les promesses faites au promoteur se sont avérées vaines. Il s’en est rendu compte après avoir relancé, à de multiples reprises, la conseillère et son fiancé. Ces derniers lui ont tourné le dos et refusé de lui restituer la somme qu’il leur avait versée.
Lors de son audition par la police judiciaire, la conseillère a nié en bloc les accusations du promoteur, avançant que leurs rencontres se tenaient dans le cadre d’activités partisanes. Elle a également prétendu qu’elle était, elle-même, victime d’escroquerie de la part de son fiancé. Et d’affirmer que les accusations dont elle fait l’objet relèvent des «règlements de comptes politiques à la veille des élections». Décidément, c’est devenu une litanie!
Affaire à suivre.