Les habitants de la commune de Galdaman, dans la région de Taza, se sont réveillés, le week-end dernier, sur un gros scandale moral doublé de crimes d'une insoutenable horreur. Une femme du douar, arrêtée en flagrant délit d'adultère, a été dénoncée par son très vieux mari pour double infanticide, rapporte Al Massae dans sa livraison de ce jeudi 28 août. Selon le quotidien, des habitants de Galdaman ont encerclé une maison abandonnée après s'être rendu compte qu'une femme mariée s'y trouvait en compagnie de son amant. Ils ont alerté les gendarmes qui ont fait le déplacement et arrêté les deux amants. Par la suite, ils se sont rendus, en compagnie de l'épouse, au domicile conjugal pour mettre le mari, âgé de 114 ans, au courant de l'infidélité de sa femme. Mais, à leur grande surprise, c'est le mari trompé qui va leur apprendre les infamies dont était capable sa "tendre" moitié.
Elle reçoit ses amants chez elle au vu et au su du mari impuissant
Al Massae, qui se base sur les déclarations faites par le mari aux enquêteurs, affirme que l'épouse avait l'habitude de recevoir ses amants chez elle au vu et au su du mari impuissant. Une confidence que le vieil homme a fait en pleurant et en précisant que sa femme souillait sa couche avec ces étrangers. Il a ajouté qu'il était incapable de se révolter contre cette situation avilissante, craignant la vengeance de celle qu'il a épousé en pensant qu'elle serait un soutien pour lui dans la fin de vie. De ces liaisons illégitimes, la femme est tombée enceinte deux fois et a accouché de deux bébés qu'elle a tués avant de les enterrer dans des sépultures à proximité de la maison. Des accusations que les enquêteurs n'ont pas cru au début vu l'âge avancé du mari, mais qui ont été confirmées par la fille du couple âgée de 9 ans. C'est d'ailleurs l'enfant qui a conduit les enquêteurs à l'endroit où sa mère avait enseveli les corps sans vie de ses deux petites soeurs. En piochant, les enquêteurs ont exhumé des restes de petits membres humains, lesquels ont été envoyés en laboratoire pour être soumis à des tests ADN.
Confrontée à ces accusations, la mère infanticide a avoué avoir entretenu des liaisons avec deux frères en même temps et qu'ils étaient les instigateurs des meurtres. Ces derniers ont nié les faits qui leur sont reprochés, mais les autorités judiciaires les ont placés sous contrôle judiciaire en attendant les résultats des analyses ADN. La femme, quand à elle, est poursuivie par le parquet près la cour d'appel de Taza pour adultère et homicide volontaire.