Un réseau de prostitution de mineurs démantelé

Les éléments de la brigade de cybersécurité de Rabat ont arrêté dernièrement un individu qui a créé un réseau numérique pour attirer les mineurs et les enfants et les inciter à s’adonner à la prostitution.

Revue de presseLa brigade de cybersécurité de Rabat a démantelé dernièrement un réseau de prostitution de mineurs dirigé par un individu qui a créé un réseau sur la toile, où il leur envoyait des contenus numériques à caractère pornographiques pour les inciter à entretenir des rapports sexuels. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 24/09/2024 à 21h17

Les éléments de la brigade de cybersécurité de Rabat ont arrêté dernièrement un individu qui a créé un réseau numérique pour attirer les mineurs et les enfants et les inciter à s’adonner à la prostitution. Le prévenu, un homosexuel, a été présenté le mardi 24 septembre devant le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Rabat, rapporte Assabah du mercredi 25 septembre.

Le procureur du roi l’a poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation dont, notamment, «incitation des mineurs à la prostitution, exploitation et incitation des enfants via des vidéos pornographiques, homosexualité et outrage public à la pudeur». L’affaire a éclaté quand les services de sécurité ont reçu des informations sur ces crimes commis par le mis en cause.

Les éléments de la brigade de cybersécurité l’ont traqué en utilisant des moyens techniques sophistiqués pour découvrir qu’il envoyait des contenus numériques à caractère pornographiques à des mineurs et des enfants pour les inciter à entretenir des rapports sexuels.

Le parquet a ordonné de placer en garde à vue du suspect et de soumettre ces téléphones portables à une expertise technique, bien que les enquêteurs aient déjà procédé à leur fouille, et ce afin d’en connaître toutes les ramifications.

Lors d’une première audience, le tribunal a donné un délai à son avocat pour préparer sa défense, tout en confirmant son placement en détention provisoire.

Le prévenu espérait que la Cour lui accorderait la liberté provisoire quand il a découvert que personne ne s’était constitué partie civile dans cette affaire.

Le quotidien Al Akhbar rappelle que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait lancé, il y a quelques mois, une nouvelle plateforme baptisée «E-Blagh» qui vise à associer les utilisateurs d’internet à la lutte contre la criminalité numérique en dénonçant tous les contenus illicites diffusés sur la toile.

Par Hassan Benadad
Le 24/09/2024 à 21h17