En Espagne, les détecteurs du projet SMART de l’institut d’astrologie d’Andalousie (IAA-CSIC) ont annoncé le passage de ce météore au-dessus du territoire marocain à une vitesse de près de 60.000 km/h.
Ces données ont été enregistrées par différents observatoires astronomiques du sud de l’Espagne: Huelva, Séville, Sierra Nevada, la Sagra (près de Grenade) Calar Alto (près d’Almeria) et La Hita (près de Tolède), relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 3 juillet.
Selon l’analyse effectuée par l’astrophysicien José María Madiedo, chercheur à l’IAA-CSIC, et directeur du projet SMART, le déplacement de cette boule de feu a été enregistré à 3h56, dans la matinée du dimanche 30 juin.
José María Madiedo a constaté que «sa luminosité a dépassé celle de la pleine lune», ce qui a poussé de nombreuses personnes en Espagne à surveiller ce phénomène et à en diffuser des images sur les réseaux sociaux.
Le passage de ce météore aux premières heures de la matinée du dimanche 30 juin n’a pas permis à de nombreuses personnes d’observer ce phénomène astronomique, tout particulièrement les Marocains.
Selon les calculs de l’astrophysicien José María Madiedo, «la roche à l’origine de ce phénomène provenait d’une astéroïde et a pénétré dans l’atmosphère terrestre à une vitesse d’environ 60.000 km/h. Le choc violent avec l’atmosphère, à cette vitesse fulgurante, a provoqué l’échauffement de la surface de la roche à des milliers de degrés Celsius, ce qui l’a transformée en un corps incandescent».
Le météore a ensuite poursuivi sa trajectoire plus au sud-est, pour finalement se désintégrer à une vitesse d’environ 30.600 km/h.
Tout au long de sa trajectoire, des explosions se sont produites, à cause des brusques fissures qui se produisaient dans les différentes roches qui la composent, ce qui a augmenté ainsi sa luminosité.
Le passage de ce météore n’a causé aucun dégât dans la région du Royaume où elle s’est désintégrée, et où sa chaleur et sa luminosité ont fortement diminué.