Un 1er mai symbolique à Marrakech, les dés étant déjà jetés, suite à l’accord tripartite conclus la veille entre l’exécutif, les syndicats et le patronat.
Ses mesures phares portent, entre autres, sur l’appréciation significative du Smig dans le secteur public, l'augmentation, de 10% sur deux ans, du salaire minimum dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des services et l’alignement du Smag sur le salaire de base.
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C’est à la municipalité qu’un rassemblement a eu lieu par la Confédération démocratique du travail, suivi d’un défilé en direction de la médina.
«Nous avons traversé une période difficile qu’on ne peut pas balayer par un revers de main. La crise sanitaire que nous venons de traverser a engendré de graves répercussions sociales et économiques auprès de la classe ouvrière dans la région de Marrakech-Safi», explique Abdelfatah Zizi, membre exécutif de la confédération démocratique du travail.
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Pour sa part, la Confédération générale des travailleurs du Maroc, bras syndicat du Parti de l’Istiqlal, s’est contentée d’une réunion dans le bureau régional du parti.
«Nous sommes très satisfaits de notre contribution à la mise en œuvre du procès-verbal de l'accord couvrant la période 2022 et 2024», a fait valoir Al Arbi Abderahman, secrétaire général régional de l’UGTM.
La voie du dialogue social annoncée par cet accord conclu entre l’Etat et les partenaires sociaux est finalement venu entériner les revendications de la classe ouvrière.







