Toxicomanie: saisie de plus de 150.000 «bombes hilarantes» à Casablanca et Marrakech, 5 personnes interpellées

Une partie des lots de bombes de gaz hilarant saisis à Casablanca et à Marrakech.

Les services de la police judiciaire de Casablanca et de Marrakech ont arrêté, jeudi 22 février, cinq personnes pour trafic de gaz hilarant sous forme de plus de 150.000 bombes de protoxyde d’azote. Les détails.

Le 23/02/2024 à 10h35

Une autre opération coup de poing contre les trafiquants de stupéfiants à mettre sur le compte de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST).

Hier, jeudi 22 février, les éléments de la police judiciaire de Casablanca et leurs homologues de Marrakech ont mené des opérations concomitantes qui ont permis la saisie de 150.400 bombes de gaz hilarant.

Selon un communiqué de la DGSN, un premier prévenu a été arrêté à Casablanca, à bord d’un véhicule utilitaire chargé de 18 cartons contenant des dizaines de bombes de gaz hilarant (protoxyde d’azote, utilisé à des fins médicales en chirurgie mais détourné pour des usages illicites).

Deux autres individus ont été interpellés, toujours à Casablanca, en possession de 333 cartons contenant des bombes de la même substance. Par la suite, les enquêteurs ont découvert un dépôt à Deroua, près de Berrechid, où ont été retrouvées d’autres quantités.

Au total, explique la DGSN, les enquêteurs ont saisi 50.098 bombes de gaz hilarant à Casablanca.

À Marrakech, les éléments de la police judiciaire ont arrêté les quatrième et cinquième suspects, un ressortissant arabe et son collaborateur, qui détenaient 100.280 unités du même gaz hilarant et qui étaient en possession d’une somme d’argent provenant éventuellement de cette activité criminelle.

Les prévenus ont été placés en détention pour les besoins de l’enquête qui se déroule toujours sous la supervision du parquet compétent.

Le protoxyde d’azote est utilisé en général pour atténuer les douleurs consécutives à des vaccins ou à des interventions chirurgicales, tout comme il est proposé aux sportifs victimes de légères blessures ou de maux musculaires.

Par Rahim Sefrioui
Le 23/02/2024 à 10h35