Tétouan: un prévenu mord la main d’une avocate et avale un chèque de 400.000 dirhams

Durant une séance de réconciliation dans le bureau de l’avocate du plaignant, un individu qui faisait l’objet d’une plainte pour émission de chèque sans provision de 400.000 dirhams, a mordu la main de ladite avocate, qui tenait le chèque en question pour lui faire lâcher prise. Il s’est emparé du chèque, l’a mis dans sa bouche, l’a mâché et l’a avalé.. DR

Revue de presseLe suspect s’est présenté à une séance de réconciliation dans le bureau de l’avocate, dans le cadre d’une affaire classique d’émission de chèque sans provision. Cependant, la rencontre a mal tourné, donnant lieu à un incident inhabituel. Une enquête est en cours. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 26/01/2025 à 21h33

Un incident pour le moins insolite a été rapporté par le quotidien Al Akhbar dans son édition du lundi 27 janvier. À Tétouan, un individu s’est rendu dans le bureau d’une avocate du barreau local pour une procédure de réconciliation. Cependant, les événements ont pris une tournure inattendue.

Ce dernier faisait l’objet d’une plainte pour émission de chèque sans provision de 400.000 dirhams. Lors de la rencontre en présence du plaignant, client de l’avocate, le mis en cause a soudainement sauté sur la main de l’avocate, qui tenait le chèque en question. Il l’a mordue pour lui faire lâcher prise, s’est emparé du chèque, l’a mis dans sa bouche, l’a mâché et l’a avalé. Pendant que l’avocate se tordait de douleur, son agresseur, en état d’hystérie, criait qu’il ne disposait pas de la somme inscrite sur le chèque et qu’il ne pouvait pas honorer cette dette. Il a été arrêté par la police et placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Le client de l’avocate a également été entendu pour recueillir son témoignage et préciser la nature de sa relation avec le suspect, ainsi que les raisons de leur présence au bureau pour une procédure de réconciliation.

Toujours selon les sources citées par Al Akhbar, le suspect a reconnu les faits, affirmant qu’il était dans un état hystérique et qu’il avait perdu tout contrôle de lui-même au moment des événements.

En attendant les conclusions du ministère public après examen du dossier, le barreau de Tétouan a exprimé sa solidarité avec l’avocate agressée. Les membres de l’Ordre ont demandé que la loi soit strictement appliquée pour prévenir ce genre de comportement, qui met en danger la sécurité des avocats dans l’exercice de leurs fonctions. Ils ont également souligné qu’aucun incident similaire n’avait été enregistré par le passé, surtout dans le cadre d’une procédure de réconciliation, considérée comme l’une des démarches les plus simples et ordinaires dans la pratique du droit.

Par Majda Benthami
Le 26/01/2025 à 21h33