Télécoms: l'ANRT va prochainement mettre fin aux puces anonymes

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Revue de presseL'Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) vient d'informer les opérateurs de sa décision de lancer prochainement une vaste opération de contrôle et d'identification du circuit parallèle des puces anonymes dans le but de mettre fin définitivement à ce canal de distribution.

Le 03/04/2015 à 08h09

Sous le titre "L'ANRT fermement engagée à interdire définitivement les puces anonymes", Al Massae rapporte dans son édition de ce vendredi 3 avril qu'une campagne sera lancée dans les prochaines semaines pour identifier davantage les usagers de ce circuit, une dernière étape avant l'interdiction de la commercialisation des puces anonymes.

A rappeler que l'ARNT avait pris en 2012 la décision de mettre hors circuit ce réseau de puces clandestines dans un triple objectif: mettre fin à l'anarchie des puces qui prolifèrent sur les divers marchés, assurer un meilleur contrôle commercial et aussi, et c'est peut-être l'essentiel, permettre à la sécurité d'accomplir sa mission en identifiant les possesseurs des puces en cas de crime organisé ou autres, estiment les observateurs.

"Sur la base de cette prochaine enquête, l'ANRT va avoir une plus grande visibilité pour mettre fin à ces puces clandestines et pour offrir une nouvelle occasion à leurs porteurs de régulariser leur situation", a écrit Al Massae.

Ce dernier nous informe que d'ores et déjà des messages sont parvenus aux usagers de puces anonymes les invitant à régulariser rapidement leur situation auprès des agences de télécommunications. A défaut, les numéros de ces cartes seront définitivement rayés des réseaux de communication.

Le quotidien rappelle que désormais "les puces ne seront accessibles au commerce qu'à la condition que le futur usager soit dûment identifié via une carte d'identité nationale et un abonnement légal".

Al Massae a expliqué que le marché des puces anonymes a connu ces dernières années une floraison en raison de la forte baisse des prix due à la concurrence que sont livrés les trois opérateurs.

"La lutte contre le crime organisé et contre le terrorisme passe aussi par la fin de ce circuit qui n'est plus opérationnel depuis longtemps dans de nombreux pays", a conclu le journal.

Par Ziad Alami
Le 03/04/2015 à 08h09