La protection des enfants se fait de plus en plus compliquée avec l’utilisation des réseaux sociaux et d’Internet de manière générale. Nul n’est à l’abri d’une mauvaise surprise, lorsqu’un téléphone portable est entre les mains d’un enfant.
Une maman, originaire de Tanger, l'a appris à ses dépens. En consultant le téléphone mobile de sa fille de douze ans, elle est tombée sur des messages à caractère sexuel que l’enfant échangeait avec son encadrant pédagogique.
Le quotidien arabophone Al Akhbar, qui se penche sur cette affaire dans son édition de ce mardi 31 décembre, ne dévoile pas le contenu de ces messages qui ont poussé la mère à porter plainte contre le professeur. Elle l’accuse notamment d’avoir harcelé sexuellement sa fille mineure et de l’avoir emmenée chez lui afin de la déflorer. Il n'y a néanmoins aucune preuve pour appuyer cette dernière accusation.
Interpelé par les services de police, le mis en cause a tout nié en bloc, malgré les photos et les messages envoyés de son téléphone. Il accuse une tierce personne d’être derrière tout cela.
Le média casablancais ajoute que l’encadrant pédagogique a été placé en garde à vue sur ordre du procureur du roi près le tribunal de première instance de Tanger, en attendant le début de son procès.