Soutien scolaire payant: nouvelles sanctions

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Il semble que le ministère de l’éducation nationale devienne intraitable sur la question du soutien scolaire payant. De nouveaux enseignants viennent d’être suspendus.

Le 23/01/2015 à 14h30

Quatre enseignants viennent d’être sanctionnés après traduction devant un conseil de discipline au niveau de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de Chaouia Ouardigha. Un enseignant a été ainsi suspendu pour une durée de quatre mois, deux autres se sont vu infliger une sanction de suspension de trois mois, alors que le quatrième a été suspendu de ses fonctions pour une durée d’un mois.Ces mesures disciplinaires interviennent quelques semaines après d’autres prises au niveau de la même académie. Huit enseignants avaient été sanctionnés au niveau de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Settat. Il s’agit de cinq enseignants qui exerçaient au Lycée Errazi, en plus du surveillant général dudit établissement scolaire ainsi que deux instituteurs exerçant à l’école primaire «Mabrouka», dans la même région. Les enseignants en question ont été sanctionnés suite à des réclamations des parents et tuteurs d’élèves ayant été à l’origine d’ouverture d’une enquête dans ce sens. Rappelons que, le jeudi 18 décembre 2014, le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle avait publié une note interdisant «formellement et de quelque manière que ce soit, l'organisation par les instituteurs et institutrices de cours de soutien payants au profit de leurs élèves». Dans un communiqué rendu public, le ministère avait appelé «le corps enseignant à consacrer ses efforts à l'amélioration du niveau des élèves lors des cours officiels et à accompagner les plus faibles dans le cadre des cours de soutien définis dans la politique du ministère en matière de soutien scolaire». La note avait appelé également «à multiplier les contrôles scolaires et à réviser les méthodes de correction et de notation, en vue de garantir l'égalité des chances entre les élèves et d'éviter de les contraindre aux cours de soutien payants». Le ministère avait, de même, invité les académies régionales de l'Education et de la Formation, ainsi que les délégations provinciales, «à prendre toutes les mesures permettant aux parents d'élèves et à toute autre personne concernée de dénoncer toute violation de cette interdiction, et à traiter ces affaires avec la célérité et la fermeté requises».

Par Le360
Le 23/01/2015 à 14h30