Une tentative de cambriolage digne d’un film d’Hollywood, relève le quotidien Al Akhbar dans son édition du lundi 10 avril. Le braquage avait été savamment préparé, mais les cambrioleurs n’ont heureusement pas pu atteindre leur objectif.
Cela s’est passé dans la bourgade de Souk Larbaa, dans la région de Kénitra. Après avoir bien étudié les environs d’une agence de la Banque populaire et noté plusieurs coins d’ombre non couverts par les caméras de surveillance, les auteurs du forfait, dont l’identité n’a pas encore été découverte, ont décidé de passer à l’acte.
Ils ont d’abord remarqué qu’une construction mitoyenne de la banque était inoccupée. Ils ont ainsi saisi cette aubaine pour accéder à l’agence bancaire en pratiquant un trou dans le mur de la maison mitoyenne. Leur plan a bien fonctionné. Une fois le trou percé, ils se sont introduits à l’intérieur de l’agence en prenant soin de mettre des cagoules et des masques pour ne pas être reconnus au cas où les caméras intérieures parviendraient à les filmer.
Jusque-là tout allait bien pour eux. Mais, au moment de s’attaquer au coffre-fort métallique, ils se sont rendu compte que, sans la bonne combinaison, qu’ils n’avaient évidemment pas, la mission serait impossible. Ils se sont finalement résignés à quitter les lieux avant que quelqu’un n’alerte la police. Ils ont donc forcé les serrures de l’intérieur pour pouvoir sortir par la porte d’accès principale de l’agence et repartir bredouille.
La tentative de braquage de l’agence bancaire a eu lieu dans la nuit du jeudi au vendredi dernier. Le forfait n’a été découvert que le lendemain. Une enquête a été immédiatement ouverte. Les images prises par les différentes caméras de surveillance ont montré des hommes masqués à l’intérieur de l’agence, mais cela n’a pas été suffisant pour les identifier. Les services de la police judiciaire de Souk Larbaa sont, depuis, en état d’alerte maximale. Une brigade spéciale de la PJ a été mise sur l’affaire. L’opération est pilotée depuis Kénitra où une équipe du laboratoire scientifique et technique s’active à étudier les indices relevés sur place. Les mis en cause sont toujours en cavale et on ne sait pas encore quelle direction ils ont prise après avoir quitté les lieux de leur forfait.
Par ailleurs et sur un autre registre, relève le quotidien, la police judiciaire a pu mettre fin à la cavale, cette fois, d’un trafiquant de drogue notoire, recherché depuis longtemps. Il s’était retranché dans la forêt aux environs de la ville pour échapper à la justice. Cet homme fait l’objet de pas moins de 11 mandats d’arrêt à l’échelle nationale.