Pour le dernier jour de ce 26e SIEL, qui a fermé ses portes hier, dimanche 16 février, cette conférence-débat, portant sur le "droit au développement territorial" a été animée, dans le stand du CNDH par plusieurs intervenants ès-qualité.
Parmi ceux-ci, Abderrahmane Lamrani, professeur universitaire, est intervenu en sa qualité de président du Conseil régional des droits de l'homme de la région Fès-Meknès. Durant son intervention, il a affirmé que l'être humain devait être au centre des programmes de développement de toute société, et devait participer à l'élaboration de ces programmes.
De son avis, la stratégie de régionalisation avancée initiée par le royaume, devra avant tout sa réussite aux progrès économiques accomplis et aux décisions politiques qui seront prises, dont elle est avant tout tributaire.
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De son côté, Larbi Jaidi, économiste et professeur universitaire, a pour sa part affirmé que le Maroc devait nécessairement adopter une approche territoriale dans sa mise en place d'une stratégie de développement adaptée aux situationx économiquex et au niveau de développement de chaque région du Maroc.
"Le capital humain est nécessaire à tout développement territorial, et le nouveau modèle de developpement {qui sera proposé par la Commission spéciale sur le modèle de développement, Ndlr} devrait élaborer une vision qui met fin aux clivage et aux disparités entre les régions", a ainsi souligné Larbi Jaidi.