Sidi Kacem: de grosses têtes devant la justice chargée des crimes financiers

Photo d'illustration.

La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a présenté, mardi, devant le procureur général du Roi à Rabat, huit figures politiques accusées de malversations dans la gestion des affaires locales de la province de Sidi Kacem.. DR

Revue de presseL’affaire des dysfonctionnements ayant émaillé la gouvernance locale dans la province de Sidi Kacem, notamment le centre socio-culturel cédé illégalement au privé, a conduit plusieurs grosses têtes devant la justice. Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Assabah.

Le 24/09/2025 à 21h07

Le Bureau national de lutte contre les crimes économiques et financiers, relevant de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), a déféré, mardi, devant le procureur général du roi à Rabat, huit grosses têtes politiques impliquées dans des affaires liées à la gestion de la chose locale dans la province de Sidi Kacem.

Il s’agit de «l’ex-président de l’ancienne région de Gharb-Chrarda-Beni Hssen, l’actuel président du conseil provincial, le président de la commune de Sidi Kacem, le directeur des services de la même commune, un parlementaire de la circonscription électorale locale de Sidi Kacem, des responsables au service de l’urbanisme et la personne responsable de la société ayant exploité le terrain réservé au centre socio-culturel pour le transformer en hôtel et salle des fêtes», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 25 septembre.

Après l’audition des mis en cause, le parquet général compétent a transféré leur affaire devant la magistrate chargée de l’instruction qui a décidé, le même jour, «la fermeture des frontières à leur encontre, en plus d’autres mesures dans le cadre du contrôle judiciaire et le retrait des passeports».

Dans le détails, le site du centre socio-culturel, financé par l’Initiative nationale du développement humain (INDH) a été transformé en un hôtel composé de 29 chambres et d’un bar-restaurant sur une superficie d’un hectare et demi du domaine de l’État. «Le site a été cédé malgré l’opposition de la délégation du tourisme dans la région et du Centre régional d’investissements (CRI)», souligne le quotidien.

Toutes les personnes ayant signé la cession de ce site à ladite société ou complices dans cette affaire seront dans le box des accusés après l’achèvement de l’enquête approfondie qui vient d’être entamée par la magistrate responsable de l’instruction, près la cour d’appel de Rabat, chargée des crimes financiers.

Par La Rédaction
Le 24/09/2025 à 21h07