Un voleur vingtenaire a avoué devant les enquêteurs de la police judiciaire de Sidi Bernoussi qu’il réalisait quotidiennement une recette de 10.000 dirhams par jour provenant de la vente les téléphones portables volés. Le prévenu a révélé aussi qu’il commettait plus de vingt opérations de vol, de manière subreptice, rendant difficile son identification, rapporte Assabah du lundi 18 décembre.
mis en cause a été déféré devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca pour le chef d’inculpation de vols aggravés. Les sources d’Assabah ont qualifié l’arrestation de ce voleur hors norme de sacré gros coup qui a nécessité une forte mobilisation de la police après l’afflux des plaintes des victimes.
Mais avant cette arrestation, ce voleur fantôme a toujours réussi à passer entre les mailles des filets de la police bien que les enquêteurs aient eu recours aux caméras de surveillance et aux informations fournies par les indicateurs.
Il a fallu plusieurs jours de recherches et d’investigation intenses aux éléments de la police judiciaire pour l’identifier, le localiser et l’interpeller après avoir sévi pendant plusieurs mois.
Les aveux de l’accusé faisant état d’un profit journalier de 10.000 dirhams ont laissé croire aux enquêteurs qu’il disposait d’une «petite fortune». Mais en réalisant une perquisition dans sa maison, ils n’ont trouvé que des miettes car le voleur dépensait tout l’argent acquis illégalement dans les boites de nuit et les restaurants de luxe à Ain Diab.
Le quotidien Assabah souligne que le voleur utilisait un modus operandi sournois pour déposséder ses victimes de leurs téléphones portables. Il usait de son charme et de son élégance pour aborder les filles et les séduire à bord de sa moto mais dès qu’il arrive à les convaincre d’engager la discussion avec lui il leur arrache leurs smartphones et prend la fuite.
Au début, les enquêteurs ont su qu’il roulait avec une moto de fabrication chinoise avant qu’ils ne découvrent qu’il changeait de moto après chaque opération. C’est d’ailleurs une information sur un individu qui demandait, souvent, à ses amis de lui prêter leurs motos en prétextant régler des affaires personnelles qui a mis la puce à l’oreille des enquêteurs. D’autant plus que lorsqu’il restituait les motos à leurs propriétaires il leurs donnait des sommes d’argent ou leur proposait le plein d’essence.