Settat: Le baptême du feu du président du conseil provincial

La situation du transport urbain dans la ville s'est aggravée le 31 août dernier, après la fin du contrat qui liait le conseil provincial à Tay Bus.

La situation du transport urbain dans la ville s'est aggravée le 31 août dernier, après la fin du contrat qui liait le conseil provincial à Tay Bus. . DR

Revue de presseKiosque360. Le PJDiste abderrahman Azizi vient d’annuler le contrat, signé par son prédécesseur, avec l’entreprise délégataire de transport urbain de Settat. La décision a été prise alors que grondait la menace d’une vague de manifestations estudiantines.

Le 28/09/2015 à 23h11

Signé il n'y a pas même un an, en novembre 2014, le contrat de gestion déléguée de transport urbain, liant le conseil provincial de Settat à l’entreprise Sahl Sahra Bus, a été résilié lundi 21 septembre, sans préavis.Derrière cette décision unilatérale: le nouveau chef de l’autorité délégante, soit Abderrahman Aziz, le nouveau président du conseil provincial de Settat, rapporte Al Massae dans son édition de ce mardi 29 septembre.

Selon le quotidien, la délégation de gestion de ce service public à Sah Sahr Bus avait fait, à plusieurs reprises, l’objet de reproches émanant de professionnels locaux du transport et des citoyens.Mais, avec la rentrée universitaire, les choses allaient prendre une autre tournure. Les étudiants, mécontents du service de transport fourni par la ville, avaient projeté de battre la pavé, avance Al Massae. Un scénario qui a bien évidemment inquiété les autorités locales.

C’est dans ce contexte tendu que Azizi a donc décidé d’écarter Sahl Sahra Bus. Toutefois, le PJDiste a des arguments solides, explique Al Massae qui rapporte d'ailleurs ses propres mots: "L’entreprise délégataire n’a pas pu assumer ses engagements, contenus dans le cahier des charges qui lie les deux parties, notamment sur le nombre de véhicules de la flotte qui devait assurer le transport urbain des Settatis". Mieux encore, ajoute le quotidien, le management de l’entreprise n’a pas respecté les clauses des délais imposées par le cahier des charges, délais qui, justement, coïncidaient avec le 20 septembre courant.

Par Mounir El Figuigui
Le 28/09/2015 à 23h11