Un malheur ne vient jamais seul. Ce dicton s’applique actuellement à Saad Lamjarred. Le chanteur pop marocain, incarcéré depuis le 27 octobre à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis en Île-de-France, cumule les plaintes en France.
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Après avoir été accusé de viol aggravé par la plaignante Laura Prioul, une Marocaine résidente à l’étranger l’a à son tour accusé de viol et a déposé plainte le 14 février. Et ce n’est pas tout. Une autre affaire vient s’ajouter à cette série noire. Ilham Bouzid, la productrice de son spectacle qui devait se tenir au Palais des congrès le 29 octobre 2016, l’accuse d’escroquerie et de non-respect du contrat.
Dans des propos accordés au journal digital Atlas Info, elle affirme porter plainte contre le chanteur et son manager Reda El Bradi qui, pour rappel, a sombré dans le mutisme depuis la détention provisoire de Sâad Lamjarred. Ilham Bouzid, directrice de la boîte de production Cairo By Night, a confié au média électronique que c’est à contrecœur qu’elle opte pour la voie judiciaire contre l'artiste marocain.
«Ce n’est pas de gaieté de cœur que je compte déposer une plainte contre le chanteur et son manager Réda. Mais je suis à bout. Je ne peux plus faire face aux dettes occasionnées par l’annulation du concert après l’incarcération de Saad».
Celle que ses amis et proches appellent Maria déclare que les dettes qui s’élèvent à 177.000 euros, et quatre mois de loyers impayés l’ont poussée à recourir à la justice pour éviter une imminente mise en demeure.
Elle confie également que l’assurance ne rembourse rien dans ce genre de cas. Contactée par le360 pour davantage d’explications, Ilham Bouzid n’a pas souhaité répondre à nos questions.