Jeudi 21 septembre. Nous sommes au souk hebdomadaire de la commune rurale de Sidi Ouaâziz. Ici, sur les visages des habitants, se lit toujours l’immense tristesse causée par les morts recensés dans les douars avoisinants et les grands dégâts matériels.
Mais la vie doit continuer et les habitants sont de retour aux souks hebdomadaires. «La vie normale reprend progressivement au fils des jours même si ce que nous avons vécu est difficile à oublier», affirme Mohamed Bouhmada, un habitant de cette commune rurale venu acquérir le nécessaire pour sa famille en légumes, fruits et viande.
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«La population de la province a été sérieusement affectée par le séisme, mais cela ne l’empêche pas de reprendre une vie quasi normale, fréquenter les marchés et échanger des visites», affirme El Hassane Naït Oufkir, un autre habitant de Sidi Ouaâziz.
Notre interlocuteur se félicite aussi de la reprise des activités agricoles avec la surprise qu’a constituée l’augmentation du débit ou carrément le retour à la vie de plusieurs sources et cours d’eau de la région.
