La construction de tombes aux allures de sarcophages placés à la surface du sol dans le cimetière sis au quartier Boudarham à Sefrou a fait couler beaucoup d’encre. Sur les réseaux sociaux, l’indignation est à son comble.
La caméra de Le360 s’est rendue sur place pour en apprendre davantage sur le sujet, et notre correspondant dans la ville de Fès a croisé l’avis de Karim Chafik, député de l’USFP dans l’opposition, avec celui de Jamal Filali, le président de la commune de Sefrou.
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Si le premier parle de véritable catastrophe et dénonce une dépose des dépouilles dans des tombes non enterrées, le second lui se défend en affirmant que ces tombes ne se situent pas à la surface du sol.
«Contrairement à ce qu’ont laissé entendre les députés de l’opposition, je précise que les tombes sont bel et bien creusées et recouvertes de terre. Si nous avons construit en dur, c’est tout simplement parce que la dernière parcelle non occupée du cimetière se situe dans une zone très rocheuse, mais nous avons creusé, les tombes ne sont pas à la surface», insiste le président de la commune.
Loin d'être convaincu par les réponses du conseil communal, Karim Chafik précise qu'une question écrite a été envoyée aux élus et que le sujet sera débattu lors de la session ordinaire du conseil au cours du mois d'octobre.