Sécurité: le préfet de police de Casablanca promet 800 caméras de vidéosurveillance supplémentaires

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Revue de presseKiosque360. Pour lutter contre la petite et grande criminalité, identifier les actes malveillants, les objets, les personnes et les véhicules suspects et assurer la régulation de la circulation routière, Casablanca sera dotée de 800 caméras de vidéosurveillance. Les détails.

Le 29/10/2021 à 19h52

Dans le cadre de la stratégie de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui s’articule notamment autour de la proximité de la police sur le terrain, l’anticipation et l’action immédiate, les caméras de vidéosurveillance ont été installées dans plusieurs grandes villes du pays. Ces installations permettent à la police de surveiller tous les actes malveillants, affirme Abdellah El Ouardi, préfet de police de Casablanca.

Dans une interview accordée au quotidien Assabah dans son édition du week-end des 30 et 31 octobre, Abdellah El Ouardi a précisé que le contrôle par les caméras de vidéosurveillance permet «la régulation de la circulation routière ; la détection des incidents et infractions au code de la route ; la mobilisation des services sécuritaires et l'identification des objets, personnes et véhicules suspects». Aujourd’hui, a-t-il indiqué, «la métropole dispose de 210 caméras de vidéosurveillance et dans les prochains jours, ce dispositif sera renforcé pour atteindre 800 installations de surveillance pour assurer la couverture de 90% des boulevards de la capitale économique du pays».

Pour combattre la criminalité sous toutes ses formes, le préfet de police de Casablanca a fait savoir que «la stratégie de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) se caractérise par l’anticipation et l’action immédiate avec la mise en place d’un déploiement efficace de ses éléments sur le terrain». Dans ce cadre, Casablanca est parmi les villes dotées de brigades antigang dont les missions consistent en la lutte contre la petite et la grande criminalité.

Les résultats de cette approche ont été concluants avec notamment une baisse significative de la petite et grande criminalité, a-t-il souligné, faisant remarquer que «des vols à l’arraché et des agressions restent des faits isolés, parfois amplifiés sur les réseaux sociaux». En plus de la proximité sur le terrain, la police réagit aux réclamations et plaintes des citoyens via le numéro 19. Et dans les prochains jours, a-t-il annoncé, «les unités de la police seront dotées de motos et de moyens humains et logistiques afin de pouvoir intervenir immédiatement sur la base des renseignements recueillis par le numéro 19».

En ce qui concerne les conditions d'usage des armes par les agents de police lors de leur intervention, le préfet a affirmé que cet usage est généralement fait pour tirer des balles de sommation, mais dans tous les cas, il est défini par la loi. Il s’agit de la légitime défense du citoyen/victime et de ses biens ou du policier lui-même.

Pour faire face aux embouteillages provoqués par les travaux lancés au niveau de plusieurs boulevards de la ville, la wilaya de police, a-t-il indiqué, a renforcé ses équipes chargées de la circulation. Aujourd’hui, «400 agents de police, répartis sur les boulevards de la ville, sont consacrés à la sécurité routière afin d’assurer la fluidité de la circulation et agir immédiatement pour empêcher les entraves qui provoquent des embouteillages», a-t-il précisé.

Dans le registre des droits humains, le préfet a fait savoir que la direction générale de la sûreté nationale veille au respect de ces droits dans toutes les actions de la police sur le terrain et au sein de l’administration. Toutes les plaintes sont traitées sous le prisme des droits et des devoirs dans le strict respect des lois en vigueur, notamment la procédure du code pénal. En effet, a-t-il expliqué, la police judiciaire travaille sous la supervision du parquet compétent pour la garde à vue qui est assurée dans des geôles respectant les conditions imposées par la loi et dotées de caméras de vidéosurveillance qui sont utiles dans les cas où une personne avance qu’elle était maltraitée ou violentée.

Par Mohamed Younsi
Le 29/10/2021 à 19h52