Secteur avicole: Akhannouch veut remettre de l’ordre dans les tueries non conformes

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Revue de presseKiosque360. Le secteur avicole souffre de la non-conformité de nombre de ses lieux d’abattage aux normes sanitaires. Ce qui constitue à la fois un boulet pour l’essor de la filière et un danger pour la santé publique. Le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, a promis d’y remettre de l’ordre.

Le 16/07/2019 à 22h27

Al Jadida a abrité, lundi dernier, une rencontre organisée par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) et l'Association nationale des producteurs des viandes de volaille (ANPVV), dédiée à la communication et la sensibilisation des professionnels du secteur avicole. Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a assisté à cette importante rencontre, sachant que la mise à niveau et le développement de la filière avicole constituent un important volet du Plan Maroc vert.

Selon le quotidien Al Akhbar du mercredi 17 juillet, le ministre de l’Agriculture a déclaré aux participants que son département ne lésinerait sur aucun moyen afin d’aplanir tous les obstacles se dressant devant le développement du secteur avicole. Il a particulièrement mis le doigt sur les lieux d’abattage qui restent encore, pour la plupart, loin des normes légales et sanitaires requises dans le domaine.

Il a rappelé, dans ce cadre, la circulaire conjointe des ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur, relative au transport et à la commercialisation des viandes de volaille et précisant clairement les conditions auxquelles doivent répondre les tueries, qu’il s’agisse de celles qui fournissent les souks ou de celles de proximité qui livrent directement les clients finaux. Pour la mise en œuvre de ces conditions de salubrité, le ministère de l’Agriculture, qui compte sur l’aide des professionnels du secteur eux-mêmes, a également précisé que son département s'appuyait sur les services des agents de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

Akhannouch a par ailleurs mis en exergue l’apport louable du Centre technique interprofessionnel pour le développement des filières animales, inauguré par le roi Mohammed VI à Aïn Jemaa (Nouaceur) en 2015, et qui a insufflé une nouvelle dynamique à la filière avicole en particulier. Cette dernière a surtout gagné en professionnalisme, puisque ce zoopole a permis la formation de quelque 12.500 personnes à travers 650 sessions et 17.000 journées de formation au profit des professionnels et étudiants des instituts techniques liés à la filière. Il a aussi annoncé la fin de la construction et l’ouverture très prochaine du nouveau marché de gros des volailles, une nouvelle infrastructure moderne qui va beaucoup contribuer au respect des normes sanitaires, tout en restant constamment soumise au contrôle des agents de l'ONSSA.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 16/07/2019 à 22h27