Sous le titre "un dépravé sexuel a violé une femme après l'avoir séquestrée", Al Khabar rapporte, dans son édition du vendredi 6 mars, que le mis en cause a été arrêté en début de semaine par la police de Hay Al Hassani après avoir séquestré et violé une femme. L'auteur de cet acte ignoble faisait déjà l'objet d'un mandat d'arrêt pour "séquestration, viol et enregistrement d'une vidéo sexuelle sous la menace d’une arme blanche", indique le journal.
Le violeur présumé a été finalement arrêté après plusieurs jours de recherche et de filature. La tâche de la police était aisée puisque que l'agresseur présumé était connu des services de police. "Lors de l’interrogatoire du mis en cause, la police a découvert des vidéos montrant les supplices subies par la victime", ajoute le journal confirmant que "cette pièce à conviction a été fatale pour le violeur".
Les vidéos en question, selon des sources policières citées par le journal, "montrent une femme totalement nue suppliant son bourreau, qui tenait une arme blanche, pour cesser de la filmer". Selon Al Khabar, le mis en cause, âgé de plus de 20 ans, a des antécédents judiciaires. Toxicomane de surcroît, il est marié et père d'un enfant.
"La victime a subi une sauvage agression sexuelle. Lors de son audition, le prévenu a avoué que la femme était sa maîtresse et qu’il entretenait avec elle des relations sexuelles", toujours selon Al Khabar. Devant la police, la femme a reconnu sa liaison adultère avec le prévenu, avouant qu'elle était tombée enceinte par le passé de ce même homme, avant d'avorter.
La victime a fourni à la police les détails des agressions sexuelles qu’elle avait subies. "Il m'obligeait à me dévêtir et à rester nue. Puis, il me filmait tout en me menaçant de divulguer l'enregistrement si je ne satisfaisais pas ses appétits sexuels", a-t-elle raconté à la police.
La victime a été soumise sous l’ordre du parquet général à une expertise médicale qui a confirmé "les tortures sexuelles". D'après le quotidien, l'épouse légitime de l'accusé a insisté auprès de la police pour que son mari agresseur soit poursuivi.
Le parquet général a finalement mis sous les verrous le mis en cause. Les charges retenues contre lui sont si graves qu’il risque de croupir un bon moment dans l’ombre.
