Scandale à Berrechid: un père de famille violé par trois hommes

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Il y a deux semaines, dans les environs de Berrechid, trois individus se sont acharnés sur un homme marié et père de deux enfants, qu’ils ont violé à tour de rôle. Malgré une plainte en bonne et due forme et l’identification de l’un des violeurs, ces derniers courent toujours.

Le 02/11/2016 à 23h00

Yassine, la victime, a 36 ans et est père de deux enfants. Il vivait tranquillement, à Berrechid, avec sa petite famille et sa mère. Mais, le 18 octobre dernier, sa vie a basculé.

Le quotidien Al Akhbar, dans son édition de ce jeudi 3 novembre, rapporte ainsi que Yassine rentrait chez lui, cette nuit-là, quand il a croisé sur son chemin une connaissance, vendeur de poisson de son état. Après les salutations d'usage, le poissonnier, accompagné de deux autres amis, l’a invité à prendre place dans sa voiture et à venir dîner chez lui, en lui promettant de le ramener chez lui en voiture. Le groupe s'est donc rendu chez le poissonnier, dans la commune de Sahel Oulad Hriz, à une trentaine de kilomètres de Berrechid.

Malheureusement, après le dîner, la soirée s'est rapidement transformée en cauchemar pour le jeune père de famille. En effet, en plus de l’alccol qu’ils avaient consommé, les trois autres hommes ont également pris des psychotropes qui les ont mis dans un état second. Aussi, lorsqu'il a demandé à se faire déposer chez lui, le pauvre invité a été bien surpris de voir son hôte sortir une arme blanche qu'il a placée sur sa carotide, en lui ordonnant de se déshabiller. Malgré sa résistance, les trois hommes l'ont violé à tour de rôle, avant de lui taillader le corps, notamment les parties intimes, avec la lame d’un couteau acéré. Et Al Akhbar d'ajouter que le père de famille a été ramené à Berrechid par ses agresseurs qui l'ont jeté en pleine rue, nu et ensanglanté.

Cette affaire n’a été divulguée que cette semaine, la mère de la victime ayant perdu sa patience. En effet, vingt jours après ce drame, les trois agresseurs courent toujours.

Pourtant, dès le 19 octobre dernier et sur la base d’un certificat médical (avec 35 jours d’incapacité), la victime et sa mère avaient déposé plainte auprès du procureur général qui a transmis le dossier à la police judiciaire.

Par Mohammed Ould Boah
Le 02/11/2016 à 23h00