Salé: démantèlement d’une bande qui agressait les joggeurs en forêt

Dessin Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Une brigade de la police judiciaire de Salé vient de prendre, en flagrant délit, une bande criminelle composée de quatre individus, dont deux mineurs. Cette bande semait la terreur parmi les joggeurs matinaux, dans une forêt située à la lisière de Salé.

Le 15/12/2016 à 22h15

Des dizaines de citoyens, qui avaient l’habitude de pratiquer le jogging ou la marche, de bon matin, dans une forêt située entre la ville de Salé et la Maâmora, ont été dernièrement victimes d'une bande de malfrats. Sous la menace d’armes blanches, ils se faisaient dépouiller, le plus souvent, de leurs smartphones et billets de banque.

Une série de plaintes a ainsi déferlé sur les bureaux des différents commissariats de la police de Salé, dont la réaction ne s'est pas fait attendre. Les plaignants rendaient compte, en effet, d'un même mode opératoire. De plus, leur description des agresseurs, dont ils ont signalé le nombre, concordait. 

Selon le quotidien Assabah, dans son édition de ce vendredi 16 décembre, plusieurs éléments appartenant à la PJ de Salé se sont donc déguisés en joggeurs et ont commencé à fréquenter régulièrement ladite forêt, théâtre de multiples agressions.

Avec leurs smartphones, leurs montres dernier cri et leurs porte-monnaie débordant de leurs poches, les faux joggeurs ont rapidement réussi à faire banco grâce au miroir aux alouettes. D’après les sources d’Assabah, c’est en début de cette semaine qu’ils ont fini par être agressés à leur tour par les éléments de la bande criminelle recherchée.

Pris en flagrant délit, les quatre malfrats n'ont eu d’autre choix que de reconnaître leurs nombreux forfaits et de conduire les enquêteurs vers le lieu où ils déposaient leurs armes blanches et le marché aux puces où ils avaient l’habitude d’écouler le butin soutiré à leurs victimes. D’importantes sommes d’argent, fruit de la vente des objets volés, ont été retrouvées chez les quatre prévenus, présentés à leurs victimes qui n’ont mis aucune hésitation à les reconnaître.

Deux d’entre eux étant encore mineurs, le juge spécialisé a décidé de les confier au centre de rééducation du pénitencier deS alé. Pour ce qui est des deux autres, ils sont en détention provisoire à la même prison, en attendant d’être jugés.

Par Mohammed Ould Boah
Le 15/12/2016 à 22h15