La brigade de la police judiciaire de Bettana-Tabriket à Salé a déféré une femme, âgée de 75 ans, devant le procureur général du Roi près la cour d’appel de Rabat, pour un meurtre qu’elle a commis il y a sept ans.
La mise en cause, recherchée à l’échelle nationale, est tombée dans les filets de la police par une pure coïncidence cette semaine, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 17 et 18 octobre.
Soumise à un interrogatoire par les enquêteurs, la femme a avoué les faits qui lui sont reprochés, faisant savoir qu’elle avait juste repoussé la victime devant un café en 2013, laquelle était tombée au sol avant de rendre l’âme deux jours plus tard à l’hôpital provincial Moulay Abdellah de Salé.
Déférée devant le parquet après la période de garde à vue, il a été décidé de confier l’affaire au juge d’instruction près la même cour d’appel afin d’approfondir l’enquête. Cette enquête déterminera si une tierce partie lui a assuré une protection durant ses sept ans de fuite et au moment du crime, s’interrogent les sources du quotidien.
Et de préciser que lors de son interrogatoire, la femme tentait d’écarter l’accusation de meurtre avec préméditation, s’accrochant à la version de coup ayant entrainé la mort sans intention de la donner pour échapper aux lourdes peines prévues dans ce cadre par le code pénal.
Les mêmes sources ajoutent que la mise en cause avait fait des tentatives de réconciliation avec la famille de la victime, mais cette dernière avait toujours exigé sa présence à la table des négociations. Ce que la mise en cause avait toujours refusé de peur de tomber dans les filets de la police.