Rougeole à Tanger: l’Intérieur prend les choses en main

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur du Royaume du Maroc.

Revue de presseFace à la propagation de la rougeole dans certains quartiers de Tanger et jusque dans la prison locale, le ministère de l’Intérieur a demandé aux services de santé de la région de lui communiquer la liste des enfants non vaccinés, rapporte le quotidien Al Akhbar, dont provient cette revue de presse.

Le 10/01/2025 à 20h03

La rougeole, une infection virale très contagieuse, qui se propage depuis quelques semaines de façon inquiétante dans certains quartiers de Tanger, a mis en état d’alerte le ministère de l’Intérieur.

En effet, le département d’Abdelouafi Laftit vient de demander aux services relevant du ministère de la Santé dans la région de lui communiquer toutes les données relatives à la propagation du virus et la liste des enfants non vaccinés ou n’ayant pas fait la deuxième dose, relaie le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 11 et 12 janvier.

D’après les sources du quotidien, «les services du ministère de l’Intérieur dans la région entendent également convoquer les tuteurs des enfants touchés et les familles contaminées pour comprendre pourquoi ces enfants ne se sont pas fait vacciner ou n’ont pas pris la deuxième dose du vaccin. L’intervention du ministère de l’Intérieur a mobilisé les services de santé de la région pour consulter les données des archives depuis 2016», écrit Al Akhbar.

La situation demeure alarmante dans la région où les centres de santé de la ville et ses hôpitaux continuent d’accueillir quotidiennement des dizaines de personnes atteintes par le virus, tandis que des cliniques auraient fermé leurs portes de peur que le virus n’atteigne leurs services internes, a fait remarquer le quotidien.

Les services du ministère de la Santé poursuivent leurs efforts pour accélérer le processus de vaccination et mettre en place des mesures anticipatives afin d’éviter la propagation de la maladie.

L’affaire, ajoute enfin le quotidien, a été soulevée au parlement par le groupe parlementaire du PAM qui a demandé au ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, quelles mesures seront prises pour lutter contre le virus et pourquoi son département restait silencieux.

Par Mohamed Younsi
Le 10/01/2025 à 20h03