Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a été on ne peut plus clair devant les députés de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, où il a affirmé qu’«il n’y avait pas de projet en vue pour relier la ville de Tétouan au réseau ferroviaire».
Répondant à une question soulevée dans ce cadre par des députés, le ministre a précisé que «son département ne disposait pas d’étude ou de projet pour mener à bien cette entreprise», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 27 avril.
Et d’ajouter que «s’il existait un tel projet, le ministère de tutelle aurait officiellement annoncé cet événement dont beaucoup de citoyens espèrent voir le jour». Le ministre de tutelle a donc été franc, et a clairement précisé qu’il ne s’agissait, pour l’instant, que de rumeurs. Lorsqu’il y aura un projet de cette taille, a-t-il fait savoir, «nous serons les premiers à annoncer la bonne nouvelle aux habitants de Tétouan et à l’ensemble des Marocains».
La mise au point du ministre du Transport et de la Logistique, poursuit le quotidien, était adressée aux sites qui ont relayé cette information sans vérifier sa véracité auprès des autorités compétentes, indiquent les mêmes sources. Et d’ajouter que les rumeurs, dans cette région du nord, n’ont pas ciblé uniquement le réseau ferroviaire, mais avaient déjà véhiculé des informations faisant savoir qu’«un axe autoroutier lierait Tanger à Tétouan». Ce que le conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a démenti, indique le quotidien.
Par ailleurs, rappelle-t-on, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, avait indiqué, en janvier 2023, dans sa réponse à des questions orales soulevées par des députés de la première Chambre du Parlement, que «l’Office national des chemins de fer (ONCF) disposait d’un plan de développement global, à long terme, pour renforcer les lignes de chemin de fer, les gares et les installations techniques diverses, et pour accompagner le développement socioéconomique des différentes régions du Maroc». Et de préciser que ce plan global de l’ONCF permettra d’«atteindre 3.800 km de voies à vitesse moyenne et 1.300 km de voies à grande vitesse pour relier Tanger à Agadir d’un côté, et Oujda à Rabat d’un autre».