L'assassin de la femme dont le cadavre a été retrouvé, vendredi dernier, dans un sac en plastique, près de l'hôpital Mohammed V, à Hay Mohammadi, à Casablanca, n'est autre que l'amant de la victime qui a perdu la tête quand il s'est mis à douter de la fidélité de son amante. Le crime a été reconstitué, mercredi matin, avec l'accusé qui a tenté d'agresser un photographe et n'aurait exprimé aucun regret par rapport au meurtre qu'il a commis.
Le tueur, un vagabond de 39 ans et repris de justice pour vente illégale d'alcool, a entretenu une liaison de 3 ans avec la victime âgée d'environ 35 ans, une mère divorcée qui a également fait de la prison après avoir provoqué un incendie. Au début de l'enquête, il a nié son implication dans l'assassinat de sa compagne. Mais, après la découverte de traces de sang sur ses vêtements, il n'a eu d'autre choix que de passer aux aveux. L'accusé a ainsi déclaré aux enquêteurs qu'il avait commencé à douter de la fidélité de la victime. Le jour du drame, il l'a donc appelée et fait venir dans l'intention de la tuer. Il lui a asséné plusieurs coups au niveau de la tête et de la poitrine. Une fois qu'elle a perdu connaissance, il l'a étranglée avec une corde et a ensuite brûlé ses vêtements pour effacer les traces de son crime.
