À Rabat, en plein cœur du quartier de l’Agdal, un four traditionnel a connu ce mardi 31 décembre une affluence inhabituelle à l’occasion du réveillon du Nouvel An 2025. Niché entre deux immeubles sur l’avenue de l’Atlas, cet établissement au charme suranné est actif depuis plusieurs décennies, grâce à la passion et à l’acharnement de son propriétaire.
Tout au long de la journée, Ali, l’unique employé du four, a réceptionné une grande variété de mets à cuire: des plateaux de pâte à pain rond, ainsi que de la viande rouge ou blanche à rôtir. «Aujourd’hui, c’est la nouvelle année, il y a une grande affluence et davantage de travail», confie-t-il, en s’activant devant son four à bois. Depuis des décennies, l’homme perpétue ce savoir-faire, maintenant l’authenticité d’un four qui fait désormais figure de patrimoine dans le quartier.
En cette journée de festivités, l’activité bat son plein: poulets, demi-moutons méchouis, viandes variées… tous passent entre les mains expertes d’Ali, qui réceptionne pièce après pièce, glissées sous un linge, avant de replacer les plateaux garnis dans le feu. À l’extérieur, la chaleur qui s’échappe du four contraste avec le froid hivernal, apportant une ambiance chaleureuse à ce lieu atypique.
Ce four traditionnel, l’un des rares encore en activité à Rabat, se situe par ailleurs à proximité d’une boucherie réputée pour ses rôtis, atout qui contribue à son succès. Entre nostalgie et tradition, il continue de marquer le quotidien des habitants de Rabat, participant à sa manière aux célébrations du Nouvel An.
