Après leur interpellation, deux auxiliaires d’autorité (moqadems) ont comparu le 13 février devant le procureur du roi près le tribunal de première instance de Rabat en état d’arrestation. Ces deux moqadems sont poursuivis pour le vol d’équipements appartenant à la commune de Yacoub Mansour à Rabat. Une accusation appuyée par l’expertise du laboratoire technique relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Dans sa livraison du 14 février, le quotidien Assabah rapporte que cette accusation a été également soutenue par un travail d’enquête, à la fois technique et de terrain, mené depuis plusieurs mois par les autorités compétentes à Rabat. D’après les sources du journal, l’entrepôt communal, sis sur l’avenue Moustakbal, a été la cible d’un cambriolage dont les présumés auteurs étaient jusque-là inconnus.
Après ce cambriolage, l’entrepôt de la commune de Yacoub Mansour aurait perdu pas moins de 500 casquettes, ainsi que d’autres équipements dont les prix seraient élevés. Suite à l’enquête effectuée par les éléments de la Brigade judiciaire de la capitale du Royaume, les empreintes retrouvées sur la scène du crime ont conduit à l’interpellation des deux auxiliaires d’autorité, raconte le journal arabophone.
Dès leur interpellation vendredi 10 février, les deux moqadems ont été interrogés puis placés en garde-à-vue en attendant les conclusions de l’enquête diligentée par les autorités compétentes pour vol et abus de confiance. Alors que les deux auxiliaires d’autorité devaient comparaître le 12 février, le Parquet général a ordonné le prolongement de la garde-à-vue en raison des contradictions relevées dans leurs réponses préliminaires.
Dans les détails, le quotidien Assabah relève que le premier auxiliaire est affecté au quartier l’Océan, tandis que le second effectue son travail à la Marina de Rabat. D’après les sources du journal, l’un des deux prévenus a rejeté en bloc les accusations formulées par le Parquet. Pour l’heure, la commune devrait se porter partie civile dans le cadre de ce procès qui risque de faire tomber d’autres fonctionnaires.
