Les habitants de la capitale, ses nombreux visiteurs pour différentes raisons et ses touristes de passage se trouvent dans l’obligation de se partager deux seuls points de commodités publiques, l’un à Bab El Had et l’autre à la place Al-Mamounia.
Autant dire qu’«en cas d’une envie pressante au centre-ville de la capitale, les passants seront obligés d’accéder aux toilettes d’une institution publique (par exemple la gare ferroviaire de Rabat-ville) ou d’aller au café le plus proche pour se soulager», explique Al Akhbar ce mardi 25 juillet.
La question, fait savoir le quotidien, «a été fortement soulevée par les différentes composantes de la société civile qui ont adressé des correspondances dans ce sens aux autorités compétentes de la capitale, dont notamment le conseil de la ville de Rabat».
Ceux-ci ont alerté les autorités sur les répercussions négatives que cette absence de toilettes publiques aura sur le paysage touristique de la capitale, indiquent les mêmes sources.
L’ancien bureau de la mairie de Rabat, rappelle le quotidien, avait initié un projet afin d’équiper la ville de sanitaires conformes aux normes internationales.
Les nouvelles infrastructures sanitaires devraient être gérées dans le cadre de la gestion déléguée, ajoutent les mêmes sources. Mais trois ans après cette annonce, précise la même source, «le projet a été enterré».
La question a été de nouveau soulevée par une conseillère à l’arrondissement communal de Hassan qui a adressé une correspondance à la présidente de la commune urbaine de Rabat.
La conseillère, Assia Benabdelkader, indique enfin le quotidien, a interpellé la maire de Rabat sur le phénomène de la malpropreté qui sévit dans certaines zones de l’arrondissement de Hassan, notamment dans les plages de la ville.
Elle a rappelé l’article 83 de la loi organique relative aux communes qui dispose que «la commune crée et gère les services et équipements nécessaires à l’offre des services de proximité…».