La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a présenté, mardi 13 mars, un enregistrement vidéo montrant des manifestants lancer des pierres contre les forces de l’ordre à partir du toit du domicile du principal instigateur des événements d’Al Hoceima, Nasser Zefzafi.
Accusé de faire partie des agresseurs, un des détenus, Mohamed Haki, a nié avoir pris part à ces actes. Propriétaire du café Galaxy où nombre des meneurs de ces événements avaient pour habitude de se réunir, Haki a cependant avoué avoir rencontré Zefzafi et passé la nuit avec lui le soir de sa fuite.
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Haki est également accusé d’avoir coordonné des actions avec des séparatistes, l’été dernier, dans le but de déstabiliser le pays et pour perpétrer un acte criminel. Il a dû également faire face à des charges aussi lourdes que l’obtention de financements émanant de l’étranger et la participation à un mouvement de désobéissance armé.
Un peu plus tôt, lors de cette même audience, le tribunal avait entendu un autre accusé, à savoir Brahim Abqaoui, qui a été questionné sur ses liens avec des personnes résidant à l’étranger et connues pour leur tendance séparatiste, comme Abdessadek Boujibar et Azzeddine Ould Khaliali. L’accusé a nié tout lien avec ces personnes. Il a cependant été confronté au fait d’avoir reçu des équipements (mégaphones, haut-parleurs…) de la part de Khaliali, installé en Belgique.